Photo de Monsieur François Ravinet

François Ravinet

Décédé le 3 décembre 2024 à l'âge de 78 ans
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Photo de Monsieur François Ravinet
François Ravinet
Décédé le 3 décembre 2024 à l'âge de 78 ans

Cérémonie civile

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Crématorium du Lauragais
23-25 Chemin du Pastel
31290 Villefranche-de-Lauragais
lundi 09 décembre 2024 à 13h00
groups

Message de la famille

Chère famille, chers amis,

C'est avec une grande tristesse que nous vous annonçons le décès de François Ravinet survenu mardi 03 décembre 2024 à Labège. La cérémonie se déroulera le lundi 09 décembre 2024 à 13h00 à l'adresse suivante : Crématorium du Lauragais - 23-25 Chemin du Pastel - 31290 Villefranche-de-Lauragais.

Cet espace privé est destiné à recueillir vos condoléances ou le souvenir d’un moment passé.

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Déroulé des obsèques

  • 1

    Repos en salon funéraire

    location_on
    Chambre Funéraire Auzeville-Tolosane
    Allée du Grand Chêne
    31320 Auzeville-Tolosane
    Du jeudi 05 décembre 2024 à 14h00 au lundi 09 décembre 2024 à 12h00
  • 2

    Cérémonie civile

    location_on
    Crématorium du Lauragais
    23-25 Chemin du Pastel
    31290 Villefranche-de-Lauragais
    Le lundi 09 décembre 2024 à 13h00
  • 3

    Crémation

    location_on
    Crématorium du Lauragais
    23-25 Chemin du Pastel
    31290 Villefranche-de-Lauragais
    Le lundi 09 décembre 2024 à 13h30
  • 4

    Inhumation d'urne

    location_on
    Cimetière
    3, Route de Corronsac
    31450 Pompertuzat
    Le lundi 09 décembre 2024 à 16h30
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Hommages

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Exemple de livre hommage
Le livre hommage met à l'honneur les différents messages et photos partagés sur cet espace avec une mise en page élégante.

35 hommages ont été rendus

  • Il y a 1 mois
    Christian COURTHIEU

    3 Décembre 2024, Jour de la Saint François-Xavier Mon très cher François, mon ami, Voici quelques mois à peine, sur ton lit de douleurs à Villefranche, alors que nous bavardions de choses et d'autres, après un long silence, tu m'as regardé fixement, les yeux grand ouverts, et tu m'as dit avec sérénité, comme un aveu intime : "J'ai été touché par la grâce". Je n'y ai nullement perçu la dérision à laquelle tu m'avais pourtant accoutumé, mais tout au contraire, s'est imposée à moi l'expression d'une vérité profonde, comme soufflée par l'Esprit. Il faut dire que lorsque nous parcourions diverses anthropologies, nous finissions toujours par évoquer la question de la finitude et le rapport de l'homme à la transcendance. Oui, François, ton coeur était suffisamment ample pour ne pas être disposé à accueillir cette grâce : ta générosité, ta tolérance, ta simplicité, ton ouverture d'esprit, ton humilité, ton égalité d'humeur, ta réserve affectueuse, ton humour, ton optimisme, ton élégance de coeur, ton sens de l'écoute, ton intérêt pour l'autre, ta patience... Et il t'en a fallu de la patience, cette forme de la souffrance, ne serait-ce qu'à mon endroit, pour ne mot dire, ni médire de mes interminables élucubrations philosophico-théologiques, ma logorrhée, comme tu disais ; il t'en a fallu de la patience, lorsqu'au cours de nos périples vélocipédiques sur nos routes de campagne, je m'avisais de bifurquer soudainement à la croisée de quelque chemin, pour tenter d'échapper au petit peloton que nous formions, dans le seul but égoïste et caché de prendre un peu d'avance rapidement comblée ; il t'en a fallu pour me laisser hurler dans l'indifférence générale, loin derrière, à la crevaison mensongère, afin de briser l'allure au pied d'une ascension ; il t'en a fallu, tantôt maître-nageur, pour apaiser mes craintes dans les cinquante centimètres d'eau de la piscine naturelle de Grand-Anse, tantôt moniteur de ski, en forçant mes velléités sur les pentes abruptes de Torchère ; et il t'en a fallu aussi en acceptant de faire sans rechigner ce que tu abhorrais : nous échauffer dans les petits carrés lors de nos parties de tennis, ou gravir les sentiers escarpés vers les Trois Salazes, Marla ou Cilaos. Je t'écris donc de la place que tu occupais, en bout de table, il n'y a guère, ici, au Mas. A vrai dire, maintenant que tu as franchi les limites du temps et de l'espace, maintenant que tu es à la fois très loin et très proche, je dis, avec Péguy, que tu es dans la pièce à côté, sur le court à côté, la piste à côté, juste quelques lacets au dessus sur les pentes des ARAVIS ou du plateau de Beille, quelques hectomètres plus avant sur la route de Mirepoix, à la hauteur du petit col de Mayreville. Tu es présent dans les innombrables anecdotes de nos aventures et mésaventures. Et, puisque tu as chaussé les bottes de sept lieux, lorsque tu croiseras ma maman, elle saura te dire combien l'hommage que tu lui as rendu quand elle est partie rejoindre le Père Eternel, l'a profondément touchée. Au fait, encore un mot : à propos de la Vierge Marie et de l'Immaculée Conception : tu vois bien que je ne racontais pas de balivernes ni de fadaises! Allez, François, mon ami, je te laisse, pour l'instant ; je te dis Adieu, au sens plein. Adisiatz plà! Christian

    Souvenir de Monsieur François Ravinet par Christian COURTHIEU
  • Il y a 1 mois
    Richard

    9 décembre 2024, Villefranche de Lauragais. Mon cher François, Tout a commencé fin août 1966, il y aura bientôt 60 ans, à Laure- Minervois, berceau de nos familles : Rémi, Nanou et moi. Raymond et toi François, arrivant au volant de ta 4L, vous débarquiez dans notre maison de vacances. Tu avais 20 ans, Nanou et Geneviève 16, Rémi et moi 18. C’était notre « chère adolescence » comme l’a qualifiée Geneviève, dite Mouflette, notre amie à tous, actrice et chroniqueuse de cette rencontre inoubliable via un texte écrit par elle sur notre adolescence. Je la cite : « Nous nous sommes découverts : nous, créés, vivants, brûlants, libres. Nous, avec nos caractères, nos idées, nos désirs, notre génie (…) Nous avons créé nos idées, nos théories, nos mœurs, Nous avons recréé le monde, et Nous nous sommes jetés dans la vie saisissante comme le toréador se jette dans l'arène: avec orgueil, avec épouvante, avec ferveur, avec l'enthousiasme du désespoir. Nous avons renié les enseignements des adultes, Nous avons tout oublié, et nous étions conscients de notre inconscience, Nous avons tout aimé, Nous avons appartenu à tout ce qui nous appelait, Nous nous sommes donnés totalement à tout, parfois même à la sagesse, au juste milieu» Le décor était planté … Les acteurs n’ont eu qu’à jouer … Ça fait 50 ans que ça dure … Sur les six acteurs, deux sont désormais partis, Mouflette et toi. Restent Jane, Raymond et Rémi ici présents, et moi. Nous n’oublierons jamais cette rencontre bénie. Je tenais à te rappeler ce cadre originel car il résume bien ce qu’a été le cadre de notre « amitié de 50 ans », faite de beaucoup de partage de passions communes, sportives bien sûr, mais aussi spirituelles et intellectuelles : Au Cap d’Antibes : la plage, le ski nautique, les « vestes » prises le soir à La Maison des Pêcheurs » (boîte de nuit de Juan les Pins) … mais aussi les discussions sous les pins du Cap … sur Merleau Ponti … sur Teilhard de Chardin entre autres … A La Clusaz : les discussions politiques autour d’une raclette après les godilles (ta figure imposée de ski, de toute une vie) … effcetuées sur la Torchère bien sûr ! … Les ascensions en vélo, toujours côte à côte, de presque tous les cols alpins et pyrénéens … Enfin nos discussions sans fin sur les éternelles questions économiques, politiques et sociales, et même religieuses, qui te passionnaient. Mais surtout François, rien n’aurait été possible sans tes immenses qualités de cœur, socle de toutes les relations humaines que tu as connues au cours de ta vie : famille, amis, collègues …. : Ces qualités : ta sensibilité, ton affection débordante, ta générosité, ton écoute, ton calme (trop parfois…). Elles ont été partagées, et largement reprises à leur compte, par Nadya, Fabien et Guillaume. François, tu étais la Bonté incarnée. Le relai a été transmis. La Vie continue ! Richard - 9 décembre 2024   Samedi 23 septembre 1967 - Geneviève MIDROUILLET (17 ans) « Nous souhaitons la vérité et ne trouvons en nous qu’incertitude … mais c’est être grand que de connaître qu’on est misérable » Blaise PASCAL François François François la saison où les petits garçons Ont un cartable à la main Et certains ont leur âme à la main François au rythme de l’automne Se composent une robe rose et les arbres de la fête Invraisemblance mouvante des arbres entre des lumières entre les fleurs François au visage d’ange d’enfant Au sourire oublié de brume Aux pensées revenues aux pensées de terre ferme François la mer emporte les nuits lauranaises François maître du hasard Voleur de tout ce que j’aimai au monde François dur calme découvert familial sacré François de vieille France François un état un peuple un maître Une chaumière et un cœur François nonchalant solide sceptique vulnérable Prestidigitateur aux changeantes cigarettes François Meaulnes Meursault François Taugenichts Ô dis la moi Qu’est-ce que la vie sinon la prévision dernière François pasteur éphémère croisé sans croix François pour qui j’invente le mot Fraternité François « obsolescence de nos cœurs »

  • Il y a 1 mois
    Jean

    Voilà ce qu'aurait pu nous dire François Ne pleurez pas si vous m'aimez je suis passé dans la pièce d'à côté, ne soyez pas tristes, continuez à rire de ce qui nous faisait rire. Le fil n'est pas coupé, je serai toujours dans vos pensées. Je vous attendrai, je suis parti le premier, c'est tout, Je n'ai pas voulu manquer la correspondance. Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin, allez, essuyez vos larmes. Je vous aime, vous m'avez donné toutes ces belles années. Laissez les souvenirs apaiser votre douleur, merci pour tout le bonheur que vous m'avez apporté ; toi, Nady ma chère épouse, vous mes deux grands Fabien et Guillaume, Je ne vous oublie pas Céline et Karine et surtout mes rayons de soleil Clément et Antoine. J'emmène avec moi tous ces souvenirs merveilleux que j'ai pu vivre auprès de vous et qui ont rempli de joie ma vie. Vous famille et amis que mon nom soit prononcé comme il l'a toujours été. Merci d'avoir été près de moi durant toutes ces années. MERCI FRANCOIS pour ce beau discours. Il restera de toi ce que tu as donné, il restera de toi ce que tu as offert, il restera de toi ce que tu as semé. BON VOYAGE, tu resteras toujours dans nos cœurs et nos pensées.

  • Il y a 1 mois
    Raymond

    Il y a plus de 60 ans, lors d’une fête de fiançailles unissant nos 2 familles, je rencontrai François. A dater de cet instant, se noua une amitié aussi indéfectible qu’improbable entre lui le petit parisien et moi le petit bigourdan. Aux questions souvent posées sur ce qui nous rapprochait, sans nous concerter, par simplicité, nous avions décidé de nous déclarer cousin, petite entorse certes à la réalité mais fidèle à notre relation. Ses études l’emmenèrent en Occitanie, les miennes en Aquitaine, peu importe nous trouvions toujours le moyen de nous voir. Il fut séduit par Toulouse et sa région au point qu’il les adopta. Il en fut récompensé en la personne de Nadia sa merveilleuse épouse, de ses enfants Fabien et Guillaume et de ses petits-enfants. François, mon cousin François, tu es le premier à s’échapper de mon cercle restreint. Je sais que tu aurais préféré prendre un peu plus de temps, sache que nous aurions tous aimé regarder plus longtemps tes yeux pétillants, ton sourire moqueur, profiter de ta vivacité et finesse d’esprit, partager ta gentillesse naturelle, tout simplement de garder avec nous. Maintenant, il nous appartient de veiller sur ta Nadia dont je n’ai aucun doute qu’elle soit bien entourée par vos 2 enfants, Fabien et Guillaume, eux qui n’ont cessé de veiller sur toi. Tu le méritais bien.

  • Il y a 1 mois
    Philippe

    Mon cher cousin, je pars,….je t’aime bien mais je pars,...je ne m’enfuis pas,…je vole… Au revoir p’tit frère que j’aurais tant aimé avoir. Tu emportes avec toi cette complicité dans nos échanges solides et chaleureux ou dans nos déconophonie dignes d’éternels adolescents Tu n’as pas oublié, j’espère, ton vélo, ta vieille raquette, tes journaux, en particulier l’Equipe, tes skis, tes bâtons trop souvent abandonnées, et surtout ton précieux portable dans lequel se côtoient les plus belles images de ta Nadia, de ta petite famille, celle des Ancelles face aux Aravis, de la Touzarde face à la Garoupe, voire même de la Koubla face au Pic du Midi. On reste connectés,…….tant de souvenirs, impossible de s’oublier !

  • Il y a 1 mois
    Bob

    Notre François, mon François est parti. J’aurais aimé être peintre et vous offrir aujourd’hui un tableau de lui plutôt qu’un long discours ; j’aurais utilisé des couleurs tendres, des camaïeux, des pastels… j’aurais peut-être tenté une aquarelle pour exprimer toute la douceur du personnage. Mais je n’ai pas ce talent, alors je vais utiliser le verbe. François a consacré sa vie à son métier mais surtout à sa famille bien sûr ainsi qu’à l’amitié et au sport avec humour et gentillesse. Nadia, la femme de sa vie ! Au Cameroun, quand il recevait tes lettres, il s’isolait dans sa chambre et avait l’œil humide quand il en sortait. Et je le taquinais bien sûr…Un jour, avec une grande assurance, il me dit : « C’est elle ! Je l’épouserai ! ». Le Whisky-Coca(Mazout) que nous nous servîmes eut un gout de fête ce soir là ! Et ce souvenir est intact ! Et vous les enfants, les belles filles, le frangin, si vous saviez comme il était fier de vous, comme il savait parler de vous en valorisant chacune de vos paroles et chacun de vos actes. Et quand il était entouré de ses petits-enfants, la maison devenait l’Ile aux trésors ! Quand François rencontrait quelqu’un, sa phrase clé était : « J’ai eu un bon contact avec Untel ; il est extra » ; François avait toujours un bon contact les gens qu’il rencontrait étaient tous extra et il avait horreur des conflits. Nous sommes attristés, dévastés et ressentons tous déjà cette incroyable absence du frère, du beau-père, du pote, du papa, de l‘époux, et du parrain. Mais si vous êtes attentifs, vous l’entendrez nous reprocher d’être tristes ; et vous l’entendrez blaguer sur son sort et s’extasier devant des nouveaux territoires qu’il est en train de visiter.« C’est extra ! C’est extra.» Il chante avec Leo Ferré et ses mains « jouent de l’arc en ciel sur la guitare de la vie » comme le dit cette magnifique chanson… Son humour, François le tenait probablement de son père, Jacques Ravinet, un gars de Ménilmontant qui n’avait pas son pareil pour raconter des histoires. Il a traversé la vie comme un oiseau sur sa branche et grâce à lui j’ai appris l’art du contrepet. Le meilleur ami de Jacques, un certain Jacsi avait un fils, Patrick, et avec lequel François était très lié. Ses valeurs et son amour des autres venait de ses parents et en particulier peut-être d’Odette, sa maman qui a dédié sa vie à l’éducation d’enfants et adultes handicapés mentaux. J’ai rendu visite à François le 5 septembre. Nous avons parlé du passé. Il était heureux et riait beaucoup à certaines évocations même s’il était déjà considérablement affaibli. En particulier lorsque je lui ai rappelé la visite de Mr Mouyabé N’dedi, notre ministre de tutelle au Cameroun, dans notre appartement. La porte à peine ouverte, le ministre entendit « Chéri, j’ai le désir pour toi ». Vous voyez la scène ? L’auteur de la déclaration d’amour était un gentil perroquet du Gabon que j’avais offert à François. Juste pour mémoire, le ministre était jeune, sympa et mort de rire. François c’était la positive attitude et la positive influence. C’était une sorte d’enchanteur qui a eu une importance considérable dans ma vie ; c’est peut-être la raison pour laquelle, à l’occasion de ses 70 ans, je lui avais dit qu’avec ses lunettes rondes cerclées d’acier, il ressemblait à Harry Potter et qu’avec ses 70 balais il aurait fait un carton dans le jeu du Quidditch à Poudlard dans l’équipe de Gryffon d’Or bien sûr. Quelques exemples : Pour notre mariage, il nous a offert un aspirateur balai ; « Je ne l’ai pas payé cher, je l’ai acheté chez Darty ». Cette phrase et une introduction de la part de ses parents m’ont incité à aller voir d’un peu plus près cette entreprise émergente… et j’y ai passé 18 ans en y faisant carrière. Deuxième exemple. Plus tard, j’ai vendu une entreprise d’électronique que j’avais développée et je cherchais une nouvelle voie professionnelle ; « Viens assister à un de mes séminaires et vois si ça peut t’intéresser ». J’ai découvert en allant l’écouter un expert en stratégie d’entreprise, un excellent pédagogue et un animateur hors pair. Je me suis « mis dans sa roue » et j’ai jardiné mon expérience avec la méthodologie qu’il enseignait. J’ai créé un cabinet de conseil qui a prospéré pendant 15 ans et refondu l’enseignement de la stratégie à l’ESC Marseille où j’ai enseigné pour mon plus grand plaisir. Et je pourrais citer d’autres exemples où François a eu une grande influence. C’est donc tout naturellement que François est devenu le parrain de mon fils ainé Richard, présent parmi nous. Avec Hermione, pardon Nadia, ils ont gâté l’enfant et l’adolescent et même ses enfants Arthur et Louise de mille et une façon. François était plein de tendresse, de sagesse, d’entrain avec ses amis. Et moi, il me rendait meilleur. François était un authentique sportif ; il pratiquait intensivement le vélo et le ski. Et il ne dédaignait pas une partie de tennis impromptue comme l’a souligné Damien dans un chouette mail envoyé aux copains de Supdeco. Et il s’intéressait à tous les sports en lisant, pardon, en étudiant l’Equipe quotidiennement. Il est parti en me faisant un magnifique contrepied car j’avais décidé de venir le voir mercredi dernier. Il m’a mis dans le vent pour aller en terre inconnue, où, dit-on le gazon est toujours vert et la neige en hauteur toujours fraiche. Lorsqu’il m’a rejoint au Cameroun, le principal facteur de dépaysement n’étaient pas les paysages, la culture, la chaleur, les palmiers, l’hygrométrie à 100%, la taille monstrueuse des cafards…. Non, cela venait du fait que nous recevions l’Equipe avec 3 jours de décalage ! C’était inacceptable pour lui. Alors nous avons décidé de développer un journal sportif existant : Le Courrier sportif du Bénin, c’était son nom. Il tirait à près de 150 000 exemplaires pendant la coupe d’Afrique des nations organisée en 1972 au Cameroun. Après notre départ, le journal a périclité puis a disparu. J’ai appris avec joie que la fille du créateur, Madame Jong, avait relancé le journal en 2021 en préparation de la CAN après 41 ans de silence. L’histoire continue… Mais un point me turlupine ; je vous dois à tous la vérité à propos d’une histoire qui traine, qui traine depuis 55 ans. Le contexte d’abord : François était un grand distrait. A Supdeco, on ne comptait plus le nombre d’imperméables, de bouquins et autres attirails qu’il avait égarés. Il avait même oublié un jour Daniel Délivré, son coloc, qui était aux toilettes sur le pallier de leur appart, en fermant la porte à clé du logement ; et c’est ainsi qu’un beau matin, nous avons vu Daniel débarquer chez Jean, le bar qui nous servait de point de ralliement, en pyjama et un rouleau de papier toilette à la main ! Pour parfaire la légende du grand distrait qu’il était, j’ai totalement inventé une histoire : celle où sous la dictée d’un prof il aurait écrit PETIT TAS au lieu de petit a dans l’énumération d’un plan.

  • Il y a 1 mois
    Gilles RAVINET

    1 Le Grand Frère: J'ai le privilège ici, d 'être la personne qui connaît François depuis le plus longtemps. Depuis plus de 70 ans, pour le meilleur et pour le pire . Mais avec François, en vrai, le pire il n'y en a jamais eu. François a toujours été un Vrai Grand Frère. Pas par la taille, parce que tous le Ravinet sont des nains, à part Guillaume qui sauve l'honneur. Mais par son côté totalement protecteur . -Pour m'apprendre à lire, quand j'avais seulement 3 ans, avec le journal l'Equipe, qu'il me faisait déchiffrer tous les jours.. -Pour m'aider, dans les conflits avec les parents. Quand j'avais fait une connerie, les parents me privaient des mes bandes dessinées . Alors François allait me les acheter, en douce, avec son argent de poche. -Pour m'initier au foot. Avec lui, dans la cour de l'école des parents; mais aussi avec ses potes sur les terrains vagues du Raincy : il intégrait toujours son petit frère dans les jeux des grands. -Pour me faire écouter des disques: Avec lui, j'ai découvert tout jeune les premiers rockers, Elvis, Eddie Cochran. Puis les Beatles, les Stones . -Et en général , ensuite, quand je me foutais dans la merde. Mes plans foireux l'amusaient beaucoup, et il m'aidait toujours à me tirer d'affaire. Sans jamais me juger, sans aucun reproche et toujours avec un grand sourire protecteur. Ce rapport a continué à l'âge adulte . Quand il venait à Paris pour son taf, nous allions au Resto : il restait le Grand Frère, et payait systématiquement l'addition. 2 Les Jeux : François a toujours été très joueur: yams, pétanque, baby foot, billard, j'en oublie, mais aussi et surtout, il était un formidable inventeur de jeux. Il y a eu, par exemple, le Football Bille : Le terrain : le tapis de notre chambre... à chaque extrémité, des petits buts en plastoc récupérés sur des jeux de foot offerts à Noël . Sur le Terrain : Des billes en verre pour faire les joueurs de champs, 2 gros calots pour faire les gardiens de but, et une bille en terre pour le ballon. Et là, avec les billes et nos doigts, on tiquait, on tirait, on dribblait, dans d'interminables joutes fraternelles. Nous y avons joué des heures entières au Raincy. C'est le jeu de foot le plus génial que j'ai connu. Et puis les concours BENZ (du nom de la marque de voitures Mercedes Benz) :invention qu'il a cosignée avec notre papa, Jacques Ravinet. Voici en quoi ce jeu consistait. Lors d'un trajet familial en voiture, pour les vacances, il fallait repérer, en roulant, les véhicules de marque Mercedes..... ceux qui nous croisaient, ceux qui étaient stationnés, ou ceux nous dépassaient. Voitures, camions, camionnettes, tout comptait, pourvu qu'il y ait l'étoile Mercedes dessus. Dès qu'on en voyait un, il fallait hurler "BENZ", au risque de faire faire une embardée à notre mère Odette qui était au volant. Le premier a avoir hurlé marquait un point. Le vainqueur était celui qui totalisait le plus de points à la fin du voyage. François avait inventé le jeu, mais aussi les compètes : Quand nous allions dans la Sarthe 300 km, c'était le championnat de France de concours Benz. : Le voyage à La Clusaz 600 km: championnat d'Europe. Et le retour d'Antibes, 1000 km, le championnat du monde. Ca durait tout le trajet!! Oui messieurs, oui mesdames. François a inventé et organisé le championnat du Monde de Concours Benz! 3 Sa Philosophie : La philosophie de François était une splendeur.... Ce qui l'intéressait dans la vie ?. Sa famille : j'ai dit quel merveilleux grand frère il était. Nady, Fabien et Guillaume vous diront mieux que moi le super mari et super papa qu' il était . Son Métier : Il l'a fait avec passion et talent, et , je le dis car j'ai eu le plaisir d'assister à une de ses animations, avec un sens chorégraphique et théâtral étonnant : une bête de scène! Le Sport : à pratiquer à regarder ou à lire. Beaucoup d'entre nous ont fait avec François du vélo, joué au tennis, tapé dans un ballon, skié sur les neiges des Alpes et de Pyrénées On a regardé avec lui plein de matches de Rugby ou de Foot. Et on a tous admiré, ou subi, son assiduité à lire L'Equipe tous les matins. Les potes : ...ah ça, c'était sa grande affaire, les potes.. Le meilleur pote de tout le monde...partout... au lycée, au troquet du lycée, sur le ponton de la plage de la Garoupe , dans le cadre de la famille, à Sup de Co Toulouse. chaque occasion de rencontrer des gens agrandissait son cercle d'amis... François était heureux quand il arrivait quelque chose de bien à ses potes!! ,au lycée du Raincy, je le vois rentrer déjeuner en nous disant enthousiaste : "c'est génial, machin il a eu 18 en maths"...et si nous avions le mauvais goût de lui demander quelle note il avait eu, lui, il devenait immédiatement beaucoup plus évasif. A l'âge adulte, ensuite, François a toujours été entouré par ses potes historiques.....par les frangines des potes aussi, à une époque. Et il a continuellement agrandi ce cercle avec de nouveaux arrivants. Il faisait le lien entre des personnes qui, sans la présence de François au centre du jeu, n'auraient jamais eu aucune chance de se rencontrer ni de même de s'apprécier. Donc La famille, son métier, le sport , les potes... Tous le reste lui était à peu près indifférent.....C'est là que sa manière d'être touche 4 les études: François avait compris un truc essentiel pour ceux qui ne veulent pas se faire chier à faire des trucs qui ne les intéressent pas.: que L'orgueil est le pire ennemi de la paresse ! Par exemple si , le lycée, la prépa, Sup de Co, c'était important pour lui, ça l'était dans le sens ou c'était le meilleur endroit pour se faire des potes.....Par contre, les études en elles mêmes, les devoirs, ça le gonflait. Alors avec ses profs, il avait réussi à donner l'image de l'élève qui écoutait bien, qui travaillait... consciencieux, mais avec des résultats moyens. Se faire passer pour un mec un peu limité n'était certes pas gratifiant, mais François avait totalement compris le parti qu'il pouvait en tirer, pour qu'on lui foute une paix royale. J'ai eu les mêmes profs, quelques années après...ils me disaient..: "ah, votre frère François, qu'est ce qu'il était gentil. Il avait des résultats pas terribles, mais il se donnait du mal....Ils se donnait du mal!! ....Incroyable!! Nous étions dans la même chambre, et je voyais bien qu'il en foutait pas une!. Et avec notre mère Odette, pareil : Au bout de notre chambre, il y avait un petit bureau minuscule, 2 mètres carrés. Maman l'enfermait dedans, avec un truc de math à faire, ambiance "tu ne sorts pas de la tant que t'as pas fait l'exo de maths!!" Et là je le voyais François, 2 heures à rêvasser, avec ça mèche...totalement ailleurs, en train de penser à un match de foot ou une soirée avec ses potes vous savez, son côté "je suis là mais j'suis pas là", il l'a développé d'ailleurs plus tard avec une autre gestuelle les branches de lunettes dans l'oreille. vous connaissez !! Et quand maman revenait, 2 heures après, il la regardait en lui souriant...mais ni insolent, ni provoc, le sourire...juste super gentil...et super navré... Ah, j'ai pas trouvé! Maman ben t'as raison, tu risquais pas de trouver. Et ça marchait...maman lâchait l'affaire. Découragée.. et moi je regardais la scène, halluciné. L'orgueil est le pire ennemi de la paresse. Bien joué le frangin. Quel talent! 5 sous traitance: Si vous le sollicitiez, François était toujours prêt à dépanner ou rendre service. Mais si on ne lui demandait rien , ne rien faire ne lui posait aucun problème. Là était son immense sagesse. Il avait le formidable talent de vous amener à faire à sa place les trucs qui le faisaient chier.... Sûr de son charme , avec son adorable sourire , il vous faisait sentir que votre manière de faire quelque chose à sa place était pleine d'expertise et de talent. " ah Ouaiiis...génial...super disait il , en contemplant ce qu'on avait fait pour lui, à sa place. Et on se sentait flatté, valorisé, genre : ouais, il a raison François, c'est pas mal ce que j'ai fait... Bon, une fois dissipée l'ivresse de la flatterie, je me disais: je me suis encore fait niquer...c'était à lui de le faire...pas à moi.. hé, ho, vous tous là...me dites pas qu'il ne vous l'a jamais fait. Qui ne lui a jamais réparé une roue de vélo.....mis en route son ordi....bricolé un truc dans une de ses maisons....fait un travail de groupe sans lui....réglé ses fixations de ski...fait la bouffe au dernier moment pour des potes qu'il avait invités sans prévenir.. ....On me la fait pas à moi, on y est tous passés!! On est un paquet de victimes de son charme incroyable... On pourrait même monter une Assoce.."Les victimes du charme de François". ça aurait de la gueule. et le plus dingue, c'est qu' à chaque fois.....ça marchait....et on y retournait!!! on était content, de refaire un autre truc pour lui......tellement François ..c'est un mec délicieux et sympa. C'est sûr, toujours le sourire, jamais de mauvais poil, une immense gentillesse, jamais conflictuel, toujours très aimant, jamais dans le jugement.. Me vient à l'esprit une expression un peu surannée, mais que les plus de 50 ans comprendront. Mon frère François...c'était un chic type....un vrai chic type... C'est sûr..... ça va être moins joli, plus difficile sans toi mon frangin...mais t'inquiètes, on va surmonter notre chagrin, reconstruire en pensant à toi... Ta bonne humeur et ton sourire resteront notre guide. Je t'embrasse très fort François, mon grand frère

  • Il y a 1 mois
    Patrick SIGNORELLO

    Cet hommage n'est visible que par la famille
  • Il y a 1 mois
    Véronique et René-Marc WILLEMOT

    Chère Nadia, Nous venons d'apprendre cette triste nouvelle du décès de François. Toutes nos pensées vont vers toi, tes fils et votre famille en ces moments si difficiles. Amitiés, Véronique et René-Marc

  • Il y a 1 mois
    Jacques et Michèle Ruffié

    Courage à toute la famille pour traverser cette épreuve en attendant le bienfaisant apaisement du temps. Nous n'oublierons pas François, sa gentillesse, sa discrétion et nous garderons en mémoire les bons moments passés ensemble à la Cluzaz où il a été un merveilleux guide. Nous vous embrassons. Michèle et Jacques

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Chère famille, chers amis,

C'est avec une grande tristesse que nous vous annonçons le décès de François Ravinet survenu mardi 03 décembre 2024 à Labège. La cérémonie se déroulera le lundi 09 décembre 2024 à 13h00 à l'adresse suivante : Crématorium du Lauragais - 23-25 Chemin du Pastel - 31290 Villefranche-de-Lauragais.

Cet espace privé est destiné à recueillir vos condoléances ou le souvenir d’un moment passé.

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Exemple de livre hommage
Le livre hommage met à l'honneur les différents messages et photos partagés sur cet espace avec une mise en page élégante.
  • - Format 210 x 210mm sur papier 200 gr. et ½ semi-brillant
  • - Imprimé et façonné en France
  • - Livré via colissimo (nous attendons de réceptionner tous les hommages avant de produire le livre)
  • - Suivi du colis par SMS
Nombre d'exemplaires :
Prix TTC: 49,90€
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