Francis Lopez

Cet hommage n'est visible que par la famille

Je viens par ce message transmettre toutes mes condoléances à la famille de M. Lopez mais aussi parler de lui, de la personne qu'il était pour moi. Tout d'abord c'était le papa de Francis, avec oui, le même prénom et une très grande ressemblance.  D'ailleurs ça me fait penser à l'histoire du choix du prénom. M. Lopez racontant que comme les mamies se "disputaient" le choix du prénom, ils avaient décidé avec Monique (avec "maman" comme il disait) d'appeler leur enfant soit Francis, soit Monique. Et même si je ne sais pas si c'est la véracité de l'histoire et bien moi cette histoire je l'aimais bien car elle représentait une partie de M. Lopez: son côté rieur, un peu taquin et qui aimait parler, raconter des moments de sa vie, son expérience.
Quand je ferme les yeux, je le revois chaleureux, accueillant, disponible, cherchant à mettre les gens à l'aise pouvant discuter longuement et avec passion.
Un brin moqueur et avec un petit regard rieur je revois un certain nombre de ses fous rires communicatifs.
M. Lopez était aussi un homme plein d'envies, de rêves, toujours positif. Et c'est pour cela qu'aux courses il était toujours sur d'avoir le bon tuyau ou qu'il allait se refaire sur la course suivante. D'ailleurs j'avais une copine qui m'avait dit: "il est tellement convainquant et semble tellement persuadé, que je le suis dans ces choix de jeu même si on a déjà perdu 2 fois 😉". 
Il aimait également nous montrer les nouveaux poulains et pouliches, mettre en avant leur beauté qui lui laissait espérer un bel avenir.
Je me souviens aussi de situations que certains se souviendront certainement : transumence de chevaux dans Ramonville Saint Agne, des micros siestes durant les repas,  l'expression "manges !"  pour qu'on reprenne une part à table (surtout lorsqu'on en pouvait déjà plus), un soir de réveillon avec une phrase devenue culte pour moi  "Étouffes le, étouffes le !". Mais aussi de repas aux conversations endiablés, Aldo, les réveillons de Noël, les blagues comme :"quel est l'animal le plus malheureux ? ", les rocks avec Monique et j'en passe. 
Bref, de très bons souvenirs d'une belle personne.
Pour finir, ce que je retiens de M. Lopez c'est son amour pour sa famille : fier de l'histoire de ses parents, très très très attaché à Monique avec qui il a construit toute sa vie (que cela soit sur le plan affectif et professionnel), fier de ces enfants et de leur parcours et enfin heureux d'être entouré par ces petits enfants qu'il chérissait et qu'il adorait voir grandir. D'ailleurs je vais clôturer mon partage de souvenirs sur cette image que j'ai de M. Lopez: souvent je l'ai "surpris", poser un regard plein d'amour et d'affection sur ses proches. Il ne disait rien, c'était des petits moments fugaces, où il se mettait en retrait et il semblait profiter du bonheur simple d'être entouré par tous les gens qu'il aimait et dont il était si fier. 
Encore toutes mes condoléances à toute sa famille et recevez toutes mon affection.
Véronique Catusse