Ngoc TA THI

Nous vous présentons toutes nos sincères condoléances et sommes avec vous dans ces moments douloureux.

Nous garderons en mémoire son sourire chaleureux, sa douce voix, ses regards bienveillants et l’amour profond pour ses enfants et ses proches.

Elle nous quitte pour se reposer et sera toujours là avec vous.
Phuong Lan, Alain, Alice et Arnaud

I remember many trips to Mi Thang Sang noodle house in the mid 60.
I remember a pair of roller skates that you sent me some time in the 70.
I remember my favorite jean you gave me in the 78.
and .....

Best of all, I am lucky to have the opportunity to see you many times for the last month or so via the TaSisters Skype praying session.

These memories will be with me for a long time and no doubt helping my life more complete and I could not ask for a better auntie.

Time to say good bye and I am glad to see you go to a much better place.

Have a good trip and (keep your eyes on the road when driving ... hahaha)

Love you.

Con, thang Ny.

Très chère Maman,

Je me souviens de cette photo où nous sommes assises côté à côte chez Papi. Je te regarde avec ce sourire d’enfant heureux et excité d’être là et tu me regardes avec ce sourire plein de bienveillance…
Cette photo est à l’image de ce que tu as toujours été pour moi : l’amour doux et inconditionnel qui m’a enveloppé depuis que je suis née jusqu’à aujourd’hui et j’en suis sûre pour toujours.

Tu m’as enveloppée de tout ton amour et tu as tout fait pour que je puisse disposer de tous les meilleurs ingrédients pour que je sois en capacité d’accomplir ma mission de vie… Et je crois que pour partie, ta mission de vie était de nous chérir Annie et moi et de nous permettre de devenir les meilleures versions de nous-mêmes pour faire ce que nous avons à faire ici bas…

Tu as toujours marché à côté de moi et tu m’as aidée à me relever quand je trébuchais, tu m’as consolée quand je traversais des périodes difficiles… je trouvais chez toi et auprès de toi ce havre de paix où je pouvais venir me ré-ancrer et retrouver des forces, de l’énergie… tu étais toujours là, tes attentions de chaque instant étaient des cadeaux si précieux et je te promets que j’en ai dégusté chaque instant, chaque bouchée.

Tu n’as jamais jugé ce que j’ai fait. Tu m’as toujours soutenue, encouragée et même encore à l’hôpital quand j’expliquais à Jean-Paul ma nouvelle orientation professionnelle, tu semblais dormir mais non tu étais bien là et tu m’as dit « vas-y » et « fais-le ».

Alors que tu pars à ce carrefour de ma vie où je prends la décision de changer d’activité professionnelle, je ressens plus profondément cet héritage que tu as incarné et que tu as planté en nous, tes filles. Je perçois ton départ comme le signe que tu nous as accompagnées, Annie et moi, jusqu’ici exactement là où nous sommes maintenant ces versions de nous-mêmes capables et prêtes à choisir notre route et nous réaliser.

Je suis tombée sur une carte que tu m’as écrite pour le Noël 2017… elle m’a marquée car ton message était très différent des autres cartes… toi si pudique, tu m’écrivais ce que tu aimais chez moi : « Mon énergie débordante, ma sérénité et mon humeur constante. » Et je crois ne t’avoir jamais dit ou écrit ce que j’aime chez toi Maman : « J’admire ton courage, ta ténacité : quand petite tu passes en cachette l’examen d’entrée à l’école française de Saïgon alors que tu ne parlais ni ne comprenais le français; quand tu te fais réprimander à l’école par ton professeur de gym car tu n’as pas les bonnes chaussures mais comme tu ne veux pas demander de l’argent à ta Maman ou à tes soeurs, tu vas voir ton grand-père pour lui demander de te prêter des chaussures blanches qui sont trop grandes pour toi… J’admire ta capacité à avoir confiance en la vie et la vie te l’a si bien rendu : quand tu obtiens ce travail à l’hippodrome de Saïgon, quand tu deviens institutrice, quand alors que tu n’avais pas l’argent, les choses se sont mises en place pour que tu puisses avec Papa acheter ce terrain où vous avez bâti la maison à Saint Génies Bellevue.

Maman, ta vie c’est ton oeuvre à travers non pas ce que tu as fait… mais ce que tu as été… l’amour pour ceux que tu aimes et le don de soi qui ont guidé chacun de tes pas, chacun de tes gestes, chacune de tes décisions…  à commencer par partir de ton pays loin de ta Maman, de ta famille, de tes amis pour suivre l’homme que tu aimes dans un pays inconnu.

Tu as tout réussi Maman… tu dois le savoir et tu peux partir en paix rejoindre les anges et les étoiles. Je sais que tu ne seras pas loin et que tu nous regarderas de là haut pour voir comment nous nous transformons à partir du terreau que tu nous as transmis et qui nous nourrit avec la même intensité qu’au premier jour…

Du fond de mon coeur je te remercie… pour tout ce que tu as été pour moi… ma Maman… et si tu vois des larmes sur mon visage… ne te méprends pas Maman… si je suis triste, je suis aussi heureuse car je sais que là où tu vas tu es attendue et aimée (ta Maman, ton Papa, ta soeur jumelle, tes grands parents… Papa…) et je sais que nous nous retrouverons un jour et que tu seras là pour me montrer le chemin avec ce même sourire que tu avais sur cette photo chez Papi….

Pars en paix.

Je T’aime…

Delphine.

Chère Belle Maman,
Nous avons partagé tant de moments. En toute circonstance, je savais que vous étiez toujours là, présente et attentive à notre bien être. Nous avons toujours eu une relation discrète, empreinte de beaucoup d'estimes et d'un grand respect. Nous n'avions pas forcément besoin de parler, le calme, le silence suffisait à rendre le moment serein et vrai. Je sais que vous êtes toujours là, vous nous enveloppez de votre bienveillance. Je vous souhaite un bon voyage et comme on dit, nos chemins se croiseront à nouveau. Bises.
Olivier

Chère Tata,
En pensant à toi, ce sont également des souvenirs heureux des vacances de Noël ou d'été passées chez Papy et évoquées avec grande émotion par Jean-François, qui me reviennent spontanément.
Je me rappelle, adolescent, avoir lors de Noëls reçu de toi des pièces de monnaie de collection pour que je puisse m'acheter un livre ou un disque de mon choix. S'il m'est arrivé de les dépenser, j'ai conservé celle de 1987, 100F (eh oui, il y a eu des francs avant les euros !) qui avait été créée à l'occasion du millénaire de la France (987, Hugues Capet). Sans doute n'avais-je pas osé la dépenser tant je la trouvais belle. Donc, je l'ai toujours et, en la voyant, je penserai à tous ces moments qui me lient à toi et à mes cousines.
C'était depuis toujours un plaisir que de nous retrouver rituellement au mois d'août chez Yolande pour la réunion de famille.
Puisses-tu partir apaisée après ces quelques mois où Delphine, Annie et toi avez pu communiquer bien au-delà de ce que les mots peuvent exprimer, et vous manifester tout votre amour. Puisses-tu continuer, autrement et de là haut, à guider et accompagner tes filles et tes petits-enfants qui comptent tant pour toi.
Claire, Irène, Odile et moi prions depuis ces quelques mois pour toi, Delphine et Annie lors de notre prière du soir avant le coucher des enfants.

Jean-Paul

Chère tata,
Pour moi, évoquer ton souvenir, c'est forcément faire émerger toute une brassée de souvenirs qui renvoie au temps de l'enfance. Celui des vacances, qu'elles soient d'hiver ou d'été, lorsque toute la famille se retrouvait à l'Union, chez Papy. Celui des Noëls où, avec les cousines, on se déguisait, on jouait, on chantait, on s'émerveillait, sous les regards attendris des adultes, dont le tien n'était pas le moins tendre. Celui des jeux d'été et des trempettes dans la piscine de fortune installée occasionnellement dans l'arrière-cour.
Pour moi, convoquer ton souvenir, c'est également faire émerger l'image d'une femme assez impressionnante de beauté, de noblesse et d'élégance par ses gestes, son allure folle, sa parole économe. L'image, aussi, d'une femme attentionnée et débordant d'un amour sans limite pour ses filles et ses petits-enfants dans quelque situation que ce soit. Et quand je pense à tes dernières semaines d'existence, je me dis que tu pars telle que tu as toujours été : forte, sereine, apaisante et apaisée, rayonnante.
Laetitia, Quentin et Sarah se joignent à moi pour t'adresser nos affectueuses pensées là où tu t'en es allée.
Jean-François

Je me rappelle de cette année marquant la fin de mon adolescence et le début de ma vie d'adulte ... Accompagner de mon vélo et de mes sacs de vélos, je partis à la découverte de l'Europe sans vraiment avoir un but précis dans la vie autre que celui de voyager et découvrir le monde. Je vivais au jour le jour, porté par la soif d'explorer.

Dì Ngoc, tu as été comme ma deuxième maman. Tu m'as ouvert les portes de ta maison et m'as acceuilli les bras ouvert chez toi. Tu as pris soin de moi comme si j'étais ton fils pendant tout le temps que j'étais là.

Tu m'as toujours laissé faire ce que je voulais, tu m'encourageais et m'appuyais dans mes voyages qui n'avaient ni queue ni tête.

C'était la plus belle période de ma jeunesse adolescente à voler de mes propres ailes cette année là. J'ai passé des moments magnifiques et inoubliables avec ma tante adorée, Delphine et Annie.
(Ma 1ere montre Swatch en cadeau, élevage d'escargot, repeindre les volets et qui sont salis de gazon fraichement coupé juste après, s'amuser avec le tracteur de gazon ...on a rit longtemps! )
J'ai des larmes aux yeux en remémorant les moments passés avec vous à Saint-Geniès.

Il y a 3 ans, nous avons eu l'occasion de te rendre visite et comme toujours, tu étais chaleureuse et plein d'attention. Je n'aurais jamais pensé que ce serait la dernière fois que je te verrais ma tante.

J'aurai tant voulu pouvoir aller te voir une dernière fois pour te tenir la main et te dire aurevoir.

MERCI Dì Ngoc pour l'amour, l'attention, la confiance, les appuies et le support que tu as donné toute ta vie à ton entourage et tes proches.

Tu nous manques beaucoup Co Ngoc...